Johnny, les moufles et la compassion pour les victimes
Les portes du pénitencier se sont refermées : Johnny est incarcéré à Gstaad.
Enfin, c’est plutôt de la liberté surveillée, dans le sens où quelques photographes ont loué une cellule en face de la sienne, histoire de sensibiliser les gens sa réclusion. Et rien à dire, son image en prend un coup, à l’idole des jeunes, parce qu’alors il ressemble plus à rien, sur un télésiège en santiags et moufles, avec le nez qui coule (gouttes nasales, attention à l’abus…).
Et puisqu’il faut toujours se mettre du côté des victimes, sachons compatir, parce que le garçon, il se rend pas encore compte que Gstaad, si c’est glamour quelques semaines par an, hors saison, c’est glamerde.
6 mois de peine. Comment va-t-il garder sa vie de rocker ? Loin de moi l’idée qu’il trompe Laeticia, mais au cas où, il va faire comment ? Devra-t-il engager des fausses auxiliaires de ménage hongroises à 500 euros de l’heure (les avenantes sont chères) ; loin de moi l’idée qu’il apprécie les fondues stupéfiantes, mais au cas où, il ferait comment ? Il y a pas de quartier mal famé à Gstaad pour dégoter tous les ingrédients nécessaires.
Moi je dis, faut creuser. Ou bien un tunnel jusqu’à Las Vegas, ou bien une tombe pour se mettre dedans.
Ma foi, il était obligé de déménager, rendez-vous compte, le pauvre bébé se faisait prendre tous ses sous par l’Etat français ! Alors voilà, en bon « rebelle » qu’il est, il l’a défié dans un fier exil. C’est beau cette liberté, mais ça pose quelques questions, dont celle-ci : « si ça avait été plus avantageux d’habiter dans mon Monkul, il aurait tenté d’y poser ses valises, l’homme libre ? »
Va savoir. Enfin bon, on dirait que l’argent, parfois, ça peut rendre un petit peu esclave. Et ça, évidemment, faut le souhaiter à personne. Alors je lance l’idée : à Johnny, pourquoi pas lui organiser un Téléthon ?